MuMo Le Musée Mobile

Entre novembre et décembre 2024, le MuMo partira à la rencontre du Lot-et-Garonne, avec à son bord une exposition exceptionnelle de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême et du Frac Poitou-Charentes.

Intitulée « Le dessin dans tous ses états », cette exposition permettra au Musée Mobile de faire circuler pour la première fois des œuvres du 9ème art, à la rencontre des habitants de Marmande, Tonneins, Agen et Miramont-de-Guyenne.

Situé devant l’ancienne caserne des pompiers de Miramont de Guyenne (boulevard De Lattre De Tassigny), ce musée mobile accueillera du 2 au 6 décembre 2024 des visiteurs de notre bastide.

Toute la semaine, les créneaux de visite et d’ateliers sont réservés aux classes du primaire de l’école Denise Baratz, aux élèves du collège Didier Lamoulie, aux jeunes du centre de loisirs et de la maison des jeunes, et aux citoyens via la maison de la vie citoyenne intercommunale.

Des portes ouvertes (visite du musée et présentation des productions des groupes) sont organisées pour toutes et tous, le vendredi 6 décembre de 16h à 18h.
On s’y retrouve ?

Le MuMo (Musée Mobile) a été fondé par Ingrid Brochard pour rendre l’art contemporain accessible à celles et ceux qui en sont éloignés. Après une première version aménagée dans un conteneur en 2011, un deuxième musée itinérant a vu le jour avec la designer matali crasset en 2017, pour diffuser les œuvres des collections publiques. Un troisième camion, le MuMo x Centre Pompidou a été inauguré en 2022 pour faire circuler la collection de l’institution parisienne. Sur 200 000 visiteurs accueillis au MuMo depuis 2011 à travers le monde, environ 1 enfant sur 2 n’était jamais allé au musée avant.

Entre octobre 2024 et janvier 2025, le Musée Mobile itinèrera en Nouvelle-Aquitaine, avec, à son bord, une exposition imaginée par la Cité internationale de la Bande Dessinée et de l’Image et le Fonds régional d’art contemporain Poitou-Charentes :  »Le dessin dans tous ses états ».

Présentant une quarantaine d’œuvres issues des collections de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême et du Fonds régional d’art contemporain Poitou- Charentes, cette exposition propose aux visiteurs une exploration des liens entre les créations de la bande dessinée et d’autres formes de dessin contemporain.

Ces liens sont multiples et féconds dans la grande liberté qu’offre l’usage du dessin parfois élargi à la peinture, à la broderie, à la photographie ou même à la sculpture et à la vidéo. Avec en commun le rapport au trait et au récit, l’usage de figures et de signes, la représentation d’espaces fragmentés, les autrices, auteurs et artistes rendent compte de leurs environnements familiers et de mémoires sociales ou intimes. Ils le font souvent avec humour et nous livrent tantôt des messages réduits à quelques indices, tantôt des narrations dans lesquelles ordre et chaos se mêlent et se heurtent.

Le parcours met en évidence ces langages : la série, les figures, l’autoportrait, le vertige, la disparition ou l’effacement, la représentation des flux ou circulations, et enfin la fragmentation des espaces, voire la fragilisation des visions sur les êtres et les choses.

Dépasser le cadre ou la vignette, tracer des paysages réels ou imaginaires, des récits intimes ou politiques, défaire le héros, éclater la narration sont des préoccupations qui se dessinent autant dans l’art contemporain que dans la bande dessinée. Tout n’est pas dit ou montré et les visiteurs sont invités à imaginer parfois les ressorts et les significations restés invisibles. La création contemporaine reprend et explore inlassablement les questions de la représentation du monde, de ce qui est immuable comme de ce qui change et nous transforme.