Lumières françaises, de la cour de Versailles à Agen
Le récit du siècle des Lumières en Agenais
Agen et sa région connaissent au XVIIIe siècle une période de prospérité économique et culturelle. L’exil agenais du duc d’Aiguillon, ministre des Affaires étrangères du roi Louis XV et ami de Madame de Pompadour et de Madame Du Barry, joue un rôle prépondérant.
L’exposition mettra tout particulièrement en valeur sa collection de peintures, conservée au musée, et notamment le Portrait de Madame Du Barry en Flore, peint par François Hubert Drouais en 1773-1774, icône du portrait féminin du XVIIIe siècle publiée dans de nombreuses biographies consacrées à la favorite.
Les bouleversements politiques, économiques et intellectuels du siècle des Lumières et ses répercussions dans le Sud-Ouest avec l’arrivée du duc d’Aiguillon sur ses terres seront mis en lumière.
L’introduction de l’art de vivre de la cour de Versailles à Aiguillon et le développement du mécénat artistique seront évoqués à travers les figures du duc et de son amie, Madame Du Barry. Le XVIIIe siècle a été marqué par un renouvellement architectural et urbanistique, dans l’Agenais : les récentes études menées démontreront combien cette période de l’histoire a été déterminante dans l’affirmation de l’identité de son bâti. Et comment ne pas aborder la diffusion des idées des Lumières, sous l’impulsion de Montesquieu (1689-1755), ainsi que la création de la Société académique d’Agen, en 1776, dont le 250e anniversaire sera célébré en 2026 ?
Le commissaire général de l’exposition, Adrien ENFEDAQUE, conservateur du patrimoine au musée des Beaux-Arts d’Agen, s’associe dans ce projet avec Lionel Arsac, conservateur du patrimoine en charge des sculptures au château de Versailles, Delphine DESBOURDES, chargée de recherche au Centre de recherche du château de Versailles, Stéphane Capot et Isabelle Brunet, respectivement directeur et directrice adjointe des Archives départementales de Lot-et-Garonne.