Diable rouge
Concert musique africaine
En solo, Mohamed Bangoura offre un spectacle envoûtant, captivant l’attention par des rythmes à la rapidité et à la précision vertigineuses, puis par un jeu tout en nuances, tout en douceur, où chaque son vient percuter l’émotion.
Mohamed Bangoura n’est pas devenu djembéfola : il est djembéfola. Il ne frappe pas, il fait parler la peau que le bois lui tend
Mohamed Bangoura apprend très tôt à jouer du djembé, à Conakry, où il est né. Formé par de grands maîtres tambourinaires comme Famoudou Konaté, Ara fan Touré et Mamady Keita, il sera longtemps le plus jeune percussionniste des Grands Ballets Africains de Guinée, qu’il accompagne pendant une dizaine d’années à travers le monde, et l’un des plus talentueux.
Avec les Grands Ballets, et plus tard en solo ou accompagné de Koba, le groupe de danse et de percussions qu’il forme à son arrivée en France en 1986, à Bordeaux, il participe à de nombreux spectacles et à de grands festivals internationaux : Festival mondial de La Havane à Cuba en 1978, Festival des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1982, Festival international de Louisiane en 1988, Festival Jazz et Tradition de la Nouvelle Orléans en 1989? Ces voyages lui permettent de s’ouvrir à des influences musicales nouvelles et de jouer avec les plus grands artistes : Zachary Richard, Peter Gabriel, Papa Wemba, Mory Kanté.