Loisirs

Astaffort sous le vent

Sur le thème de l’esclavage : conférence, présentation d’ouvrage, déambulation, concert et repas.

Astaffort est un village de deux mille habitants dans le sud-ouest de la France. Après des recherches indépendantes de différents habitants, il s’est dégagé très rapidement de ses recherches un point commun, « l’esclavage ». Mais que vient faire l’esclavage colonial dans cette commune rurale ?

Il y a d’abord l’histoire de ce village dans lesquels a habité Rose et Placide Louverture, le fils adoptif, et la petite fille de Toussaint Louverture. Mais qui est ce Toussaint Louverture ? Pourquoi sa famille a-t-elle posé ses valises à Astaffort ?

Il y a ensuite les recherches d’un passionné de son village qui a recensé toutes les familles du village qui sont parties faire des affaires à Saint Domingue en pleine période esclavagiste. Mais qui sont ces familles ? Que sont-elles devenues ? Que reste-t-il d’un point de vue architecturale de cette période dans le village ?

Et puis il y a les recherches généalogiques personnelles d’un habitant, ayant démontré son lien de parenté avec une esclave ayant vécu au début du 19e siècle en Guadeloupe. Cette recherche ayant donné naissance à un ouvrage « Demoiselle Felicianne ».

Toutes ces initiatives personnelles se sont liées pour proposer une journée, qui permettra de redécouvrir, voire de découvrir l’esclavage colonial, les traces qu’il laisse d’un point de vue local, et humain un siècle et demi après l’abolition de 1848.

C’est bien entendu un moyen de rendre hommage aux millions de personnes réduites en esclavage, et un moyen de montrer que la ruralité fait bel et bien partie de l’histoire de l’esclavage, et qu’elle en porte tous les jours sa mixité.

ONPSA (On est pas sorti de l'auberge)