Expositions

APORIA

Exposition de Fanny Gillequin

du 12 janvier au 2 mars Mercredi, jeudi, vendredi de 15h à 18h - Samedi 10h à 12h et 15h à 18h Gratuit

Fanny Gillequin crée des œuvres qui témoignent de la fragilité du monde et des civilisations. Son regard oscille entre émerveillement et indignation. L’artiste cherche à reconstruire ce qui a disparu et à mettre en valeur ce qui doit perdurer. Au-delà du constat alarmant de l’état du monde actuel, elle nous invite à plonger dans l’observation attentive, comme pour mieux nous sentir partie du tout.
Son combat est de rappeler aux humains leur responsabilité dans la préservation du patrimoine culturel et de la nature. Chaque projet commence par une phase de recherche approfondie car elle veut traiter avec justesse les sujets qu’elle aborde. Prendre ce temps-là, lui permet de partager des informations parfois difficilement accessibles et de mettre en lumière des situations obscures.
Dévastée par les images violentes en flux continu du monde moderne, Fanny Gillequin a opté pour un style miniature et coloré. Il y a dans ses dessins comme une petite histoire de l’Anthropocène. Pour s’exprimer, elle s’est instinctivement tournée vers le dessin et la peinture et a ainsi développé un style détaillé tout en dualité. Au premier abord ses œuvres semblent paisibles, poétiques et pleines de douceur. Pourtant en se rapprochant on découvre l’aspect plus sombre de son art. En effet, pour voir l’horreur, il faut s’approcher, et pour la comprendre il faut lire, c’est ce que l’artiste semble vouloir nous dire.
Ressentir le moment de basculement et saisir l’importance de ces pertes pour l’humanité. Si le dessin est son premier amour, la sculpture l’a toujours accompagnée.
Elle explore actuellement la taille de pierres semi-précieuses et souhaite mettre en avant avec sa minutie habituelle, la beauté et la fragilité du monde qui nous entoure.

Vernissage le 12 janvier à 18h30, en présence de l’artiste.

Musée Albert Marzelles